VoPourquoi tant de gens croient-ils à l'évolution ? $10.99

Le poids de l’autorité

Quand des enseignants et des scientifiques éminents affirment que l’évolution est un fait et laissent entendre que seuls les ignorants refusent d’y croire, combien de profanes oseront les contredire ? Ils mettent tout le poids de leur autorité dans la balance, et c’est là une des raisons pour lesquelles cette théorie est acceptée par tant de gens.

L’affirmation suivante de Richard Dawkins est un exemple typique du genre de déclarations qui intimident très souvent le profane: “La théorie de Darwin est aujourd’hui confirmée par tous les faits disponibles et pertinents, et sa véracité n’est mise en doute par aucun biologiste moderne sérieux.” Mais en est-il vraiment ainsi ? Pas du tout. Il suffit de faire quelques recherches pour s’apercevoir que bon nombre de savants, y compris des ‘biologistes modernes sérieux’, non seulement contestent la théorie de l’évolution mais n’y croient pas. Ils sont d’avis que les témoignages en faveur de la création sont autrement plus convaincants. Les déclarations hâtives du genre de celles de Dawkins sont par conséquent erronées. Elles sont néanmoins typiques des propos par lesquels les évolutionnistes cherchent à enterrer toute opposition. Notez ce qu’un observateur écrivit dans le New Scientist: “Richard Dawkins a-t-il donc si peu de foi dans les témoignages en faveur de l’évolution pour recourir à des généralisations aussi hâtives et éconduire ceux qui n’épousent pas ses croyances ?”

Dans la même veine, un livre (A View of Life des évolutionnistes Luria, Gould et Singer) affirme que l’“évolution est un fait” et ajoute que celui qui en douterait “pourrait tout aussi bien douter que la terre tourne autour du soleil ou que la synthèse de l’hydrogène et de l’oxygène donne de l’eau”. Il poursuit en disant que l’évolution est un fait au même titre que la pesanteur. C’est oublier que l’on est capable de prouver expérimentalement que la terre tourne autour du soleil, que la synthèse de l’hydrogène et de l’oxygène donne de l’eau et que la pesanteur existe, ce qui n’est pas le cas de la théorie de l’évolution. De fait, ces mêmes évolutionnistes reconnaissent qu’on assiste à “un débat passionné sur les théories de l’évolution”. En revanche, assiste-t-on encore dans le monde à des débats passionnés sur la révolution de la terre autour du soleil, sur la composition de l’eau ou sur l’existence des lois de la pesanteur ? Non. Est-il alors raisonnable de prétendre que l’évolution est un fait au même titre que les vérités mentionnées plus haut ?

Dans la préface du livre Les chaînons manquants (Missing Links) de John Reader, David Pilbeam montre que les savants ne fondent pas toujours leurs conclusions sur des faits. Selon lui, c’est entre autres raisons parce que les scientifiques sont eux aussi “des hommes et qu’il y a beaucoup de choses en jeu, des récompenses brillantes sous la forme de la célébrité et de la publicité”. Ce livre reconnaît que l’évolution est “une science dont le moteur est l’ambition personnelle et qui est très susceptible de croyances préconçues”. Il donne cet exemple: “Quand la science accueille avec enthousiasme une idée préconçue et qu’elle l’entretient longtemps, comme dans le cas de l’homme de Piltdown, elle trahit une prédisposition gênante à croire avant même d’avoir fait des recherches.” L’auteur ajoute: “[Les évolutionnistes] modernes ne sont pas moins capables de se raccrocher à des informations erronées qui viennent appuyer leurs idées préconçues que ne l’étaient les chercheurs du passé (...) [qui] écartaient des jugements objectifs afin de promouvoir les idées auxquelles ils croyaient.” Ayant pris parti pour l’évolution et désirant poursuivre leur carrière, certains savants n’admettront jamais qu’ils puissent se tromper. Ils s’efforceront de justifier des idées préconçues plutôt que de reconnaître les faits qui risquent de leur être préjudiciables.

W. Thompson remarqua et déplora cette attitude peu scientifique. Aussi écrivit-il dans son introduction pour l’édition anglaise du centenaire de L’origine des espèces de Darwin: “Si des arguments ne résistent pas à l’analyse, on ne doit pas les accepter, et une conversion systématique basée sur des arguments discutables doit être jugée regrettable.” Il ajoutait: “Les faits et les interprétations sur lesquels Darwin se fondait ne convainquent plus aujourd’hui. Les recherches qui se poursuivent depuis longtemps sur l’hérédité et sur les mutations ont ébranlé la conception darwinienne.”

Thompson faisait ensuite remarquer: “Le succès de L’origine [des espèces] a eu pour conséquence durable et regrettable le penchant très marqué des biologistes pour les conjectures invérifiables (...). Le succès du darwinisme a été suivi par le déclin de l’intégrité scientifique.” Et il concluait ainsi: “On voit des scientifiques s’unir pour défendre une doctrine qu’ils sont incapables de définir scientifiquement et encore moins de prouver avec une rigueur scientifique; ils s’efforcent de préserver son crédit auprès du public par l’élimination de la critique et la mise à l’écart des problèmes. Cette situation-là est anormale et peu souhaitable pour la science.”

Pareillement, Anthony Ostric, professeur d’anthropologie, critiqua ses collègues scientifiques qui affirment, comme si c’était un “fait”, que l’homme a évolué à partir de créatures simiesques. Il dit qu’“il s’agit au mieux d’une hypothèse, et encore d’une hypothèse pas très étayée”. Il fit remarquer qu’“il n’y a aucune preuve que l’homme ne soit pas resté essentiellement le même depuis le premier témoignage de son apparition”. Cet anthropologue ajoute que la grande masse des professionnels se sont rangés derrière ceux qui défendent l’évolution “de peur de ne pas être considérés comme des scientifiques sérieux ou d’être écartés des cercles académiques sérieux”. À cet égard, Hoyle et Wickramasinghe firent ce commentaire: “Ou vous croyez à ces théories ou vous êtes inévitablement qualifié d’hérétique.” Une des conséquences de cette situation est la répugnance que montrent beaucoup de savants à étudier sans préjugés la thèse de la création. Voici d’ailleurs ce qu’un scientifique écrivit au rédacteur de Hospital Practice: “La science a toujours été fière de son objectivité, mais je crains que nous autres savants devenions rapidement les victimes d’une manière de penser étroite et partiale que nous avons si longtemps détestée.”

 

   

 

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